Un peu de moi

« Going the distance » ou pourquoi j’aime tellement Rocky Balboa.

J’ai longtemps hésité à écrire cet article dans la mesure où il sort quelque peu de ma « ligne éditoriale » comme on dit mais après m’être octroyé une après-midi en solo au cinéma pour voir « Creed 2 » et avoir ressenti une telle vague de passion, je ne pouvais pas passer sous silence tout ce que ces films m’évoquent (et puis, c’est mon blog, j’y écris ce que je veux 😉 )

Ce n’est un secret pour (presque) personne, je voue une admiration sans borne à ce personnage mythique, ça fait rire mes amis, ça surprend mes élèves mais c’est comme ça: je suis Team Balboa. Si pour la plupart d’entre vous, Rocky n’est synonyme que de boxe et d’un guttural « Adrieeennnne », il est grand temps de vous en dévoiler un peu plus.

1.Du sang et de la sueur

Je mets quiconque au défi de trouver chanson plus motivante que « The Eye of the Tiger » pour en baver sur une bonne série d’abdos (et éliminer des litres de mojitos) . Si j’aime tellement cette chanson, c’est parce qu’elle fait un écho direct au film pour lequel elle a été composée et qu’elle démontre qu’il faut toujours creuser en soi pour (re)trouver cette rage de vaincre, cet instinct du tigre face à sa proie. Loin de moi l’idée de vous livrer une analyse des paroles (mes élèves de Terminale le font bien mieux que moi) mais cette chanson et le message qu’elle porte font partie intégrante des raisons pour lesquelles j’aime profondément Rocky Balboa.

Si l’on s’intéresse un peu au personnage et à sa psychologie (oui,oui, il y en a !), ce qui est frappant c’est cette capacité à se relever, de chaque combat, de chaque coup, de chaque défaite. Rocky, c’est un peu l’école de la vie, tu peux te retrouver au sommet comme retomber plus bas que terre, il n’y a qu’en toi que tu trouveras le courage et l’énergie nécessaires pour te battre et y retourner. Bien entendu, la formule est bien rôdée, pas de surprise majeure, en tant que héros de fiction, Rocky s’en sort toujours. Ce n’est pas toujours le cas dans la vie mais avec en tête ce personnage de référence qui encaisse encore et toujours et finit (non sans dommages) par vaincre, ça aide à tenir le coup les jours où la vie sourit un peu moins.

2. Going the distance

Rocky, c’est l’histoire de ce type, sans le sou, un peu rustre, pas très futé, qui est repéré par le champion du monde Apollo Creed qui voit en cet outsider une façon de briller davantage et lui propose un combat. Rocky, son truc à lui, ce n’est pas forcément de gagner, c’est plutôt de se prouver qu’il n’est pas personne. Son truc à lui, ce n’est pas de gagner par KO mais juste de « tenir la distance » et tenir la distance cela signifie être encore debout quand la cloche retentit à l’issue du match.

Tenir la distance, nous y sommes tous confrontés un jour où l’autre. Quels que soient les obstacles que l’on ait à surmonter, sur le plan personnel ou professionnel, il arrive toujours un moment dans la vie où l’envie de jeter l’éponge se fait sentir, un jour où l’on a envie de tout abandonner. C’est sûrement très naïf de ma part, mais je dois bien reconnaître que quand cela arrive, je pense alors « que ferait Rocky dans cette situation ? » et la réponse est toujours la même: never give up !

La philosophie est un peu simpliste, peut-être, mais tant qu’elle fait du bien et permet de panser ses plaies, pourquoi s’en priver ?

3. Une part d’enfance

Alerte spoiler: quand j’avais une dizaine d’années, je voulais me marier avec Stallone. Voilà c’est dit. J’avais même calculé que lorsque j’aurais 18 ans, il en aurait 55 et que bon, « ça passait » (folle que j’étais)

Et puis au fil du temps, et des films maintes et maintes fois revus, ce « crush » s’est transformé en attachement symbolique. Sûrement en quête d’une figure paternelle (ayant perdu mon père bien trop jeune), j’ai toujours considéré Rocky comme une espèce de modèle, un héros résilient, une part de bravoure face à l’adversité de la vie.

Rocky c’est le goût de l’interdit. Imaginez un peu: c’est le premier film interdit aux moins de 12 ans que ma mère m’a autorisée à regarder. C’était « Rocky IV », le 14 Décembre 1994 et je crois que ce film restera à tout jamais dans le Top 3 des films de ma vie. (D’ailleurs si le sujet vous intéresse, vous découvrirez que ce Rocky-là peut être perçu comme oeuvre de propagande en temps de guerre froide, une vraie mine d’or vous voyez !)

Quand en 2012 nous sommes partis en voyage à New York, je me suis organisée afin de planifier une journée à Philadelphie pour aller voir LA statue et gravir les fameuses marches si emblématiques de ses séances d’entraînement. Je suis fière de l’avoir fait, fière d’avoir foulé l’empreinte de ses pieds. Personnage de fiction certes, mais personnage bien ancré dans l’imaginaire collectif. Rocky symbolise à sa façon le rêve américain et la capacité de croire que tout est possible dès lors qu’on y croit suffisamment fort.

J’ai bien d’autres raisons qu’il conviendrait de développer mais vous découvririez que je suis aussi intarissable sur le sujet qu’en dégustation de mojitos 😉

Je conclus donc avec quelques citations résumant à elles seules l’état d’esprit de ce personnage si inspirant ! (Et je présente mes excuses à mes élèves qui ne liront jamais cet article mais qui ont « subi » une séquence de cours entière sur le sujet !)

  •  » Le soleil, les arcs en ciel, c’est pas le monde ! Y’a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves aussi grand et fort que tu sois la vie te mettra a genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie » (Rocky Balboa)

 

  • « One step at a time. One punch at a time. One round at a time. » (Creed)

 

  • « Going in one more round when you don’t think you can – that’s what makes all the difference in your life. » (Rocky IV)

20 réflexions au sujet de “« Going the distance » ou pourquoi j’aime tellement Rocky Balboa.”

      1. Moi aussi j adore la saga et ce depuis rocky 4 vue au cinema à sa sortie en 1986. J’adore tout ce que le personnage véhicule et j aime l emotion que stallone fait passer à travers son alter ego rocky balboa. Comme toi je me suis rendu recemment à Philadelphie voir les marches, la fameuse statue de rocky 3 juste à côté, la maison de rocky 1… C etait juste incroyable et d ailleurs mon souhait et d y retourner une dernière fois, adriaaaaannn

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      2. Merci pour ton commentaire 😊 J’aimerais beaucoup y retourner aussi. Rocky est vraiment un personnage de fiction et Stallone est juste parfait dans ce rôle. Hormis Rocky V que je n’ai vu que 2 ou 3 fois, je ne me lasserai jamais des autres.

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      3. Bonsoir comment dire. .. jador votre article sur rocky je suis tellement surpris je pensais être le seul à penser tout ce que vous avez écrit je pense exactement comme vous rocky est une leçon de vie …tenir la distance. …

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  1. Salut ! Alors toi tu es Team Balboa, moi je suis Team Drago 😊 à 12 ans, je vois une énième rediffusion de Rocky 4 et là je suis fascinée par Dolph Lundgren. Et ça dure depuis 26 ans. Moi aussi je me fais charriée par ma famille et mes amis. J’approuve ton analyse du personnage de Rocky et j’admire Stallone qui s’est battu pour son scénario et s’imposer en tant que premier rôle. Et Creed II 😍 je suis allée le voir en VO (oui j’ai dit à mon mari « tu ne veux quand même pas que j’entende Dolph doublé en français !!! ») et franchement c’est une réussite. Merci à Sly d’ avoir rendu Drago plus humain, avec ses failles et ses doutes. Amitiés !

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    1. Ah ah team Drago ! Merci pour ton commentaire 😃 C’est génial de voir un point de vue différent. J’ai adoré Creed 2 comme tu t’en doutes. J’avais quelques réserves au départ, peur d’être déçue. Mais retrouver ces deux-là sur le ring c’était au-delà de mes espérances. J’y emmène d’ailleurs mes élèves pour une seance en VOST, tellement hâte ! ☺️

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  2. Super cet article, je me sens moins seul… moi aussi je suis accro à cette saga et à ces valeurs. Je ne compte plus le nombre d’heures à regarder ces films…
    Je vous conseil le film de l’ombre à la lumiére une histoire vraie qui me fait penser à Rocky.
    Merci pour l’article ☺

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  3. Bonjour, super article …j ai eu l impression de me voir! Je suis tombée dedans en allant voir Rocky 4 en 1986 (j ai 45 ans et cette admiration pour Sylvester Stallone ne me quitte pas). Pour tout dire quand j ai un coup au moral ou une baisse de régime …un Rocky et c est reparti! Belle journée et au plaisir de vous relire. Elodie

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  4. Bonjour ! Première visite sur votre blog et je tombe sur cette article.
    Fan de Rocky également, cette fou cette citation de Balboa confronté à son fils reste toujours dans un coin de mémoire ! ( par contre rambo y a pas moyens !)
    Je crois que je reviendrai souvent vous lire ( j’ai 2 filles aussi)

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